• L'attrait du jeu.

    En considérant que les jeux ne sont soumis à aucunes obligations, où ils ne visent à aucun travail productif, les jeux conservent un caractère gratuit, même si dans certains cas, l’argent intervient dans l’accessibilité à certains loisirs.
    Le jeux peut avoir une position gênante quand il est question de mises telles que cela se fait pour les casinos, le tiercé et que les rapports sont considérés comme des revenus attendus pour boucler le budget du mois ou pour rembourser des dettes.
    Chez l’enfant, l’activité ludique se présente différemment. Pour l’adulte, le jeu est un supplément au loisir alors que chez l’enfant il constitue une activité dominante. Chaque jeu contribue à former la personnalité, à lui apporter une formation complémentaire. Présent dès les premiers mois du bébé qui joue avec ses mains, ses pieds ou son hochet, le jeu accompagne constamment le développement physique et psychologique de l’enfant. Jusqu’à six ans, les enfants s’occupent avec des jeux libres. Arrivés à six ou huit ans, ils découvrent les jeux collectifs, obéissant à des règles aussi précises qu’arbitraires. Le jeu oscille entre deux tendances en fournissant, d’une part un exutoire au trop plein d’énergie de l’enfant et en l’aidant aussi à se contrôler, à discipliner ses impulsions.
    Les observations d’un jeune animal qui joue avec sa mère ou avec ses congénères, exerce ses muscles, indiquent qu’il dépense son énergie tout en faisant bien la différence entre le domaine du jeu et celui du sérieux. La race humaine possède une faculté inégalable de faire semblant, ce qui lui donne une source inépuisable d’enrichissement, puisqu’elle lui permet de pénétrer à l’intérieur d’une autre personnalité. L’école maternelle fait sans cesse appel au jeu, pour développer les aptitudes intellectuelles ou manuelles de l’enfant, mais aussi pour le préparer à la vie sociale, lui donner le respect de l’autre, le goût de l’effort en même temps que la maitrise de soi.

    Des éléments de psychologie

    Indispensable à un harmonieux développement de l’enfant, le jeu révèle aussi les aspects de la personnalité. C’est la raison pour laquelle les psychologues ont recours au jeu et sous toutes ses formes comme le dessin, la peinture, les jeux de construction, les mimes, etc.).
    Appliquée au traitement des adultes atteints de troubles de la personnalité, la thérapeutique de groupe, le psychodrame, la ludothérapie sont autant de moyens de travail qui ont établi l’influence positive que le jeu exerce sur l’équilibre de la personnalité.
    Les jeux peuvent être pratiqués à un seul ou à plusieurs partenaires. Ils font appel tantôt à l’habileté physique (jeux d’adresse, tout style de danse de la salsa à la country, des rondes), tantôt à l’intelligence. En ce dernier cas, la logique et l’intuition ont à compter avec le hasard. Tout jeu a des « règles » précises. Lorsque l’issue n’est sanctionnée par aucune récompense, le vainqueur se contente de la satisfaction d’avoir gagné.
    Dans leur abondance, les jeux peuvent être catalogués en plusieurs groupes. Parmi les jeux conditionnant une dépense physique, se trouvent les danses qui correspondent à des jeux rythmés. Des musiques et des chants les accompagnent. Les rondes enfantines sont un exemple de la danse dans se version de jeu.


    Les jeux d’extérieur comme les recherches en pleine nature, les courses à pied ou à vélo, les poursuites offrent de nombreuses variantes.
    Les jeux de cache-cache, chat-perché, quatre- coins, colin-bridé et colin-maillard se retrouvèrent très à la mode au XVIII siècle.
    D’autres sports, plus marqués par l’esprit de compétition, s’apparentent aux jeux. Très généralisés dans le monde grec et romain par les jeux Olympiques et les jeux du Cirque, ils ont traversé les époques. Les exercices du stade sont restés à peu près équivalents, et les antiques centres sportifs survivent dans les salles de gymnastique.


    Les jeux de hasard.

    Il existe une catégorie de jeu qui se pratique bien souvent avec des accessoires de fortune, ce sont les jeux de hasard. Simple cailloux, graines, coquillages, dés en en pierre, en bois, en os ou en ivoire sont les symboles qui illustrent les jeux de hasard. Les héros de la guerre de Troie les connaissaient déjà, une amphore conservée au Musée du Vatican montre Ajax et Achille jouant aux dés.
    Les pièces de monnaie ont, elles aussi, constitué l’instrument des jeux de hasard, dont le plus simple est pile ou face. Le fait de jouer avec de l’argent a cependant contribué à faire dégénérer l’esprit du jeu, par la notion de gain.
    Le loto, utilisent des cartes spéciales et des pions numérotés ou des boules colorées. Les loteries font appel au même principe. Certains jeux ne requièrent l’usage d’aucun matériel, telle la mourre, citée par Rabelais et par Apollinaire, qui se joue avec les doigts de la main.
    Les jeux de hasard plus modernes, qui se concluent la plupart du temps par un gain — ou une perte — d’argent, sont, en France, réglementés par l’Etat. On y joue avec des cartes (poker, baccara, chemin de fer), ou des appareils spéciaux (machines à sous). L’un des plus connus, la roulette, dériverait de la toupie.
    Les jeux d’adresse font appel à la dextérité du joueur. L’origine de certains, comme la toupie et les osselets, se perd dans la nuit des temps. La toupie ordinaire est lancée au moyen d’une ficelle préalablement enroulée autour d’elle; son mouvement est, ensuite, entretenu par un fouet. Au Moyen Age, il existait des toupies géantes manœuvrées par plusieurs hommes. A la même époque, est apparu le toton, combinaison des dés et de la toupie. Mû par le pouce et l’index, il s’arrête sur l’une de ses faces, portant un nombre, comme le ferait un dé.
    Les osselets étaient, à l’origine, des os du pied de mouton ou de chèvre. Ils sont souvent remplacés par des cailloux. Le jeu consiste à lancer les pièces verticalement et à les rattraper dans leur chute selon différentes manières. Les légionnaires de Crassus auraient importé en Europe, au 1er siècle, ce jeu venu d’Asie.

    Les jeux de société.

    Les quilles proviennent d’Europe centrale. Elles étaient connues avant le XIIIe siècle. Les billes leur sont bien antérieures, et il est possible que les Gaulois y jouaient, avec les cailloux arrondis des rivières. Jusqu’au XVIe siècle, les deux termes étaient employés pour désigner l’un et l’autre jeu. Le billard japonais, le bilboquet et le bowling dérivent tous des jeux de quilles.
    La marelle est très ancienne. On en a trouvé des traces dans les ruines de Jérusalem. Le nombre de cases de ce jeu est toujours un nombre magique, généralement 7.
    Le diabolo, le volant, les anneaux et leurs dérivés, vieux jeux dont les noms ont souvent changé au cours des âges, constituent plutôt des divertissements de dames, dans les sociétés policées.
    Le cerf-volant est, à la fois, un jeu d’adresse, un jouet de plein air et un sport. Il proviendrait d’Extrême-Orient, où il avait un rôle symbolique et religieux.
    Logique et intuition sont les qualités requises pour les jeux tels que les échecs ou les dames. Plus modeste par ses règles simples, le jeu de dames est aussi ancien. D’origine orientale, il fut introduit en Europe par les Croisés.
    Le jeu de « go » comporte un damier et des pions. Il est d’origine chinoise. Tous les jeux dits solitaires et se jouant avec des pions se déplaçant sur des cases peuvent être classés parmi les jeux faisant appel à la logique. D’origine orientale, ils viennent le plus souvent de Perse. Certains offrent un attrait supplémentaire, une part de hasard vient s’ajouter à la situation dont le joueur doit tirer parti. Tels sont le jeu de l’oie, dans lequel les adversaires utilisent des dés déterminant le déplacement de pions sur un itinéraire, ou, aussi bien, le jeu de dominos permettant de simples combinaisons de nombres. A ce groupe appartiennent également le trictrac et son dérivé le jacquet; il se joue avec des dés ou des pions sur des cases spéciales.

    Les jeux de cartes.

    Les jeux de cartes, communs à tous les peuples, sont proviennent des Indes ou de Chine, et présentent, suivant les régions, des couleurs et des figures diverses.
    Si le tarot connaît toujours un grand succès, son origine est difficile à cerner. Les cartes, introduite en Europe au début du XIVC siècle furent « normalisées », en France en 1701. Le jeu comprend quatre couleurs (trèfle, carreau, cœur pique), auquel il faut ajouter le « sans-atout » et conserve traditionnellement, pour les figures des noms tirés de la série des «Neuf Preux et Femmes Fortes» David Alexandre, César et Charles pour les rois; Argine (anagramme de Regina), Pallas, Judith et Rachel pour les reines; Hector, Ogier Lancelot et Lahire pour les valets
    Les livres des règles de certains jeu de cartes, comme le bridge, per mettent de créer des situations compliquées qui se résolvent à la manière de véritables problèmes. Les jeux de cartes solitaires ou réussites, comportent une par plus grande de hasard.

    Autres jeux

    Les jeux d’esprit présentent des formes multiples de loisir, mathématiques dans l’arrangement de nombres (carré et triangles magiques) ou de lettre (mots carrés, mots croisés). Ils peuvent faire appel à des procédé paralogiques, comme les énigmes, les charades, les anagrammes, les contrepèteries (inversions de syllabes al de mots) et les calembours.
    La liste s’allonge avec les puzzles, les casses tête, les jeux de rôles, les jeux vidéos, les logiciels de jeu de la course de moto au parcours truffé d’énigmes dignes des Sphinx.

     

     

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